TA DA DA DA DAAAAAAAAAAAAAA ! TADADA DADA DA DA DAAAAAAAAAAAAAAA ! Voici en onomatopée l’introduction du jeu final fantasy 4 faites par Môssieur Nobuo Uemastu et qu’on peut entendre sur le remake PSP, sorti en 2011 et réalisé par Yoichi Yoshimito (et non par M. Sakaguchi, ici relégué au rang de co-réalisateur. Oui je chipote). C’est parti pour l’aventure les enfants, sentez le souffle épique qui nous attend !
Cecil : chevalier noir au service de son royaume, ses remises en question sur les agissements de ce dernier le mèneront petit à petit à emprunter le chemin de la lumière. Il est amoureux de Rosa et souhaite se racheter pour tous ses crimes passés. Cécil possède des capacités en magie blanche et est un excellent épéiste.
Kaïn : ami de Cécil, il est son équipier au sein des Ailes Rouges, l'armée de Baron. Kaïn semble éprouver de la jalousie vis-à-vis de Cécil, surtout en ce qui concerne sa relation avec Rosa. C'est un chevalier Dragon aux grandes capacités, qui n'aura de cesse de vous surprendre quant aux objectifs peu clairs qu'il poursuit : allié ou ennemi ? Sa commande saut est dévastatrice.
Rosa : éprise de Cécil, cette mage blanche l'accompagnera partout durant son aventure. Élément indispensable de l'équipe, son florilège de sorts de soin vous sortira de la panade à de nombreuses reprises pendant votre périple.
Rydia : jeune fille sauvée par Cécil, elle s’avérera être une redoutable magicienne et une puissante invocatrice d'éons. Enfant, sa jouabilité demeure assez limitée. En revanche, lorsqu'elle vous revient adolescente, elle est d'une efficacité... aussi grandiose que sa beauté !
Un remake pour les fans
Ô bonheur lorsqu’on démarre l’un des meilleurs Final Fantasy de la SNES.
Ô bonheur lorsque les options du jeu nous proposent de pouvoir mettre les musiques du jeu d’origine.
Ô bonheur de voir que FF4 interlude et The After Years sont réunis dans le même jeu. Si l’intérêt de l’Interlude reste… sans intérêt, The After Years, en revanche, se penche sur le futur de nos héros. On regrettera cependant un style trop dirigiste et le côté redondant du soft en dépit d’une nouveauté sympathique sur le système de combat, mais rien de bien novateur. Pas de quoi être complètement renversé. En effet, désormais, vos actions seront influencées par la lune qui, en fonction de ses phases (pleine, décroissante, croissante, pain au chocolat) renforcera vos attaques et affaiblira votre magie et vice-versa. Vous pouvez aussi désormais faire appel à des combos dévastatrices en combinant les attaques de vos héros, là où la seule coop du jeu d'origine était celle des jumeaux.
En revanche, rejouer à FF4 avec sa refonte sur psp, ça c’est bon. Très bon même. Le jeu sur SNes n’avait pas, contrairement à FF 5 et 6, utilisé toutes les ressources de la console. Les sprites n’étaient pas terribles, c’était tout au mieux un poil au-dessus des premiers FF sur Nes. Ce remake rattrape donc le coche et nous propose une version sublimée, sans fioritures. C’est tout simplement le jeu d’origine, avec des graphismes à tomber par terre. Les animations sont superbes, on se vautre par terre devant les sorts de magie, les invocations. Là, on est renversé ! On abandonne la 3D du remake DS pour laisser place à une vue par le dessus en 2D et force est de constater que le rendu est diablement réussi.
L’ajout de la touche « auto » qui permet de faire des combats en mode rapide juste avec la commande « attaque » est fort sympathique pour xp rapidement. Et soyez ravis, vous avez la possibilité de débloquer une centaine de dessins, de croquis faits par l’équipe de Square en charge du jeu à l’époque. De quoi conquérir les fans les plus hardcores. Ajoutons que le contenu du coffret collector n'est pas si extra que cela. Vous avez juste une petite pochette pour envelopper votre jeu et quelques trading cards...
Un tournant
FF4 marque un sacré tournant dans l’histoire de cette grande saga qu’est Final Fantasy. Tout d’abord, parce que comme il est le premier Final Fantasy à sortir sur SNES, on met au placard le récit classique des héros de la lumière pour nous intéresser cette fois-ci à une fresque épique où les retournements de situation seront légions. Squaresoft décide donc d’enrichir le jeu à fond, que ce soit en terme de gameplay, de personnages, ou d’histoire. Il sera aussi le premier à connaître un succès international, tout particulièrement aux Etats-unis (renommé FF2 là-bas... sont cons ces ricains).
En ce qui concerne nos héros… Cécil est un homme torturé. C’est au départ un chevalier noir au service de son royaume, qui finira par se poser des questions sur le bien fondé des actions de son roi. Son combat intérieur, la dualité du personnage, sa rédemption reléguée au second plan mais implicite, sont au centre du jeu et en est le succès principal. Mais si Cécil bénéficie d’une excellente storyline, c’est aussi le cas de l’ensemble des protagonistes qui joindront votre groupe. Pour la première fois, certains de vos compagnons mourront, conférant à l’opus une dimension tragique. Entre Kaïn, le frère adoptif qui jalouse et admire son frère, qui camoufle son amour pour Rosa, éprise de Cécil, Rydia, jeune invocatrice dont le village a été décimé par Cécil, croyez-moi, le scénario a de quoi vous surprendre et vous tenir en haleine de bout en bout. Même si on reste axés sur les cristaux, le background fouillé et développé au possible saura vous convaincre du bien-fondé de l’achat indispensable de ce remake. On est pour la première fois plus happé par la profondeur psychologique des protagonistes/antagonistes que par l’excellent gameplay.
Loin d’être manichéen, c’est avec plaisir que la tactique et la réflexion seront une fois de plus de mise. Quelques combats cultissimes vous attendent, en l’occurrence celui de l’expiation du héros, qui lui octroiera le rang de paladin. De nombreux joueurs se sont arrachés les cheveux sur ce passage. Malgré sa réputation de Final Fantasy le plus difficile, avec un bon niveau, l'achat de bonnes armes et une tactique adéquate, vous parviendrez à venir facilement à bout de l'ensemble des boss. La recette du succès étant toujours la même, votre cheminement se déroulera de la façon suivante: Exploration sur la carte/Ville/Donjon/Révélations sur l'histoire.
Les mondes sont au nombre de trois, vous commencerez par la terre MIST qui comporte pas moins d'une dizaine de villes et de donjons, pour ensuite vous attaquer au monde souterrain qui comporte lui aussi dix lieux à explorer. Enfin, vous terminerez sur la lune avec l'antre de l’aïeul, le repaire des Hemingway et le temple des Cristales. Aussi improbable que cela puisse paraître, la cohésion est au rendez-vous et c’est avec plaisir qu’on suivra cette trépidante histoire. Les quêtes annexes, si elles sont simples, sont tout de même nombreuses et étendront considérablement la durée de vie. Entre celles qui vous permettront d’avoir l’arme la plus puissante, la conquête des chimères, ou tout simplement le fait de faire du level up comme un déglingosse, vous avez de quoi occuper vos après-midi chez grand-mère. Ajoutez à cela un bestiaire beaucoup plus grand : vous passez en effet de 108 monstres sur la SNES à 158 pour la PSP (et je ne compte même pas les boss). Certains sont d'ailleurs exclusifs à la version PSP.
L’histoire n’est pas le seul aspect qui offre un tournant à la saga. Il y a aussi l’apparition de la jauge ATB (Active Time Battle). Les combats se feront désormais en temps réel, conférant au jeu un dynamisme nouveau. Avec ses 50 heures de jeu pour FF4 et ses 30 heures pour The After Years, n’hésitez pas à vous jeter sur le Final Fantasy le plus dur selon les fans. Il est absolument culte, indispensable, bref, à avoir absolument.
Finissons en parlant des OST. Pourquoi sont-elles, ici, si sublimées ? En quoi surclassent-elles tous les précédents épisodes de la saga ? Est-ce dû à l’ambiance plus sombre ? Au scénario plus consistant ? Peut-être un petit peu des deux. Il n’empêche que M. Uemastu nous livre ici l’une de ses plus belles compositions et quoi de mieux que de se quitter sur ce splendide thème :
Ô bonheur lorsqu’on démarre l’un des meilleurs Final Fantasy de la SNES.
Ô bonheur lorsque les options du jeu nous proposent de pouvoir mettre les musiques du jeu d’origine.
Ô bonheur de voir que FF4 interlude et The After Years sont réunis dans le même jeu. Si l’intérêt de l’Interlude reste… sans intérêt, The After Years, en revanche, se penche sur le futur de nos héros. On regrettera cependant un style trop dirigiste et le côté redondant du soft en dépit d’une nouveauté sympathique sur le système de combat, mais rien de bien novateur. Pas de quoi être complètement renversé. En effet, désormais, vos actions seront influencées par la lune qui, en fonction de ses phases (pleine, décroissante, croissante, pain au chocolat) renforcera vos attaques et affaiblira votre magie et vice-versa. Vous pouvez aussi désormais faire appel à des combos dévastatrices en combinant les attaques de vos héros, là où la seule coop du jeu d'origine était celle des jumeaux.
En revanche, rejouer à FF4 avec sa refonte sur psp, ça c’est bon. Très bon même. Le jeu sur SNes n’avait pas, contrairement à FF 5 et 6, utilisé toutes les ressources de la console. Les sprites n’étaient pas terribles, c’était tout au mieux un poil au-dessus des premiers FF sur Nes. Ce remake rattrape donc le coche et nous propose une version sublimée, sans fioritures. C’est tout simplement le jeu d’origine, avec des graphismes à tomber par terre. Les animations sont superbes, on se vautre par terre devant les sorts de magie, les invocations. Là, on est renversé ! On abandonne la 3D du remake DS pour laisser place à une vue par le dessus en 2D et force est de constater que le rendu est diablement réussi.
L’ajout de la touche « auto » qui permet de faire des combats en mode rapide juste avec la commande « attaque » est fort sympathique pour xp rapidement. Et soyez ravis, vous avez la possibilité de débloquer une centaine de dessins, de croquis faits par l’équipe de Square en charge du jeu à l’époque. De quoi conquérir les fans les plus hardcores. Ajoutons que le contenu du coffret collector n'est pas si extra que cela. Vous avez juste une petite pochette pour envelopper votre jeu et quelques trading cards...
Un tournant
FF4 marque un sacré tournant dans l’histoire de cette grande saga qu’est Final Fantasy. Tout d’abord, parce que comme il est le premier Final Fantasy à sortir sur SNES, on met au placard le récit classique des héros de la lumière pour nous intéresser cette fois-ci à une fresque épique où les retournements de situation seront légions. Squaresoft décide donc d’enrichir le jeu à fond, que ce soit en terme de gameplay, de personnages, ou d’histoire. Il sera aussi le premier à connaître un succès international, tout particulièrement aux Etats-unis (renommé FF2 là-bas... sont cons ces ricains).
En ce qui concerne nos héros… Cécil est un homme torturé. C’est au départ un chevalier noir au service de son royaume, qui finira par se poser des questions sur le bien fondé des actions de son roi. Son combat intérieur, la dualité du personnage, sa rédemption reléguée au second plan mais implicite, sont au centre du jeu et en est le succès principal. Mais si Cécil bénéficie d’une excellente storyline, c’est aussi le cas de l’ensemble des protagonistes qui joindront votre groupe. Pour la première fois, certains de vos compagnons mourront, conférant à l’opus une dimension tragique. Entre Kaïn, le frère adoptif qui jalouse et admire son frère, qui camoufle son amour pour Rosa, éprise de Cécil, Rydia, jeune invocatrice dont le village a été décimé par Cécil, croyez-moi, le scénario a de quoi vous surprendre et vous tenir en haleine de bout en bout. Même si on reste axés sur les cristaux, le background fouillé et développé au possible saura vous convaincre du bien-fondé de l’achat indispensable de ce remake. On est pour la première fois plus happé par la profondeur psychologique des protagonistes/antagonistes que par l’excellent gameplay.
Loin d’être manichéen, c’est avec plaisir que la tactique et la réflexion seront une fois de plus de mise. Quelques combats cultissimes vous attendent, en l’occurrence celui de l’expiation du héros, qui lui octroiera le rang de paladin. De nombreux joueurs se sont arrachés les cheveux sur ce passage. Malgré sa réputation de Final Fantasy le plus difficile, avec un bon niveau, l'achat de bonnes armes et une tactique adéquate, vous parviendrez à venir facilement à bout de l'ensemble des boss. La recette du succès étant toujours la même, votre cheminement se déroulera de la façon suivante: Exploration sur la carte/Ville/Donjon/Révélations sur l'histoire.
Les mondes sont au nombre de trois, vous commencerez par la terre MIST qui comporte pas moins d'une dizaine de villes et de donjons, pour ensuite vous attaquer au monde souterrain qui comporte lui aussi dix lieux à explorer. Enfin, vous terminerez sur la lune avec l'antre de l’aïeul, le repaire des Hemingway et le temple des Cristales. Aussi improbable que cela puisse paraître, la cohésion est au rendez-vous et c’est avec plaisir qu’on suivra cette trépidante histoire. Les quêtes annexes, si elles sont simples, sont tout de même nombreuses et étendront considérablement la durée de vie. Entre celles qui vous permettront d’avoir l’arme la plus puissante, la conquête des chimères, ou tout simplement le fait de faire du level up comme un déglingosse, vous avez de quoi occuper vos après-midi chez grand-mère. Ajoutez à cela un bestiaire beaucoup plus grand : vous passez en effet de 108 monstres sur la SNES à 158 pour la PSP (et je ne compte même pas les boss). Certains sont d'ailleurs exclusifs à la version PSP.
L’histoire n’est pas le seul aspect qui offre un tournant à la saga. Il y a aussi l’apparition de la jauge ATB (Active Time Battle). Les combats se feront désormais en temps réel, conférant au jeu un dynamisme nouveau. Avec ses 50 heures de jeu pour FF4 et ses 30 heures pour The After Years, n’hésitez pas à vous jeter sur le Final Fantasy le plus dur selon les fans. Il est absolument culte, indispensable, bref, à avoir absolument.
Finissons en parlant des OST. Pourquoi sont-elles, ici, si sublimées ? En quoi surclassent-elles tous les précédents épisodes de la saga ? Est-ce dû à l’ambiance plus sombre ? Au scénario plus consistant ? Peut-être un petit peu des deux. Il n’empêche que M. Uemastu nous livre ici l’une de ses plus belles compositions et quoi de mieux que de se quitter sur ce splendide thème :
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