Au cœur de la nuit, une jeune femme en kimono avance d'un pas déterminé. Éclairée légèrement par un lampadaire crasseux, Shiki Ryogi ne montre aucune peur, juste une froide indifférence : la nuit est son domaine, celui où elle peut être seule, celui où les monstres comme elle profitent de l'obscurité pour se laisser aller à leur pêchés.
Mais elle ne fait pas ça pour elle, après tout elle est loin d'être une justicière. Shiki travaille avec Touko Aozaki et Mikaya Kokuto afin de tenter d'élucider des phénomènes macabres et est le bras armé de la petite agence.
Entre suicide, viol et meurtre, ce trio plonge constamment au cœur de l'abîme pour trouver des réponses à des événements qui finissent toujours par avoir un impact sur leur vie.
Mais elle ne fait pas ça pour elle, après tout elle est loin d'être une justicière. Shiki travaille avec Touko Aozaki et Mikaya Kokuto afin de tenter d'élucider des phénomènes macabres et est le bras armé de la petite agence.
Entre suicide, viol et meurtre, ce trio plonge constamment au cœur de l'abîme pour trouver des réponses à des événements qui finissent toujours par avoir un impact sur leur vie.
RYOUGI Shiki : RYOUGI Shiki : Combattante née, Shiki utilise sa perception des lignes de la mort pour sortir le trio de situations qui ne pouvaient bien souvent que dégénérer. Elle n'est pas vraiment bavarde mais cela ne l'empêche pas d'être taquine, très têtue et d'éprouver même une certaine loyauté pour ses partenaires.
Héritière de la famille Shiki, Ryogi a été élevée comme un homme afin de pouvoir satisfaire les exigences de la famille. Cette éducation a entraîné le développement de deux personnalités, dont une, masculine, particulièrement agressive et violente mais également amicale et affectueuse. Cet équilibre fragile se rompt après un accident par lequel la personnalité masculine décède. Une nouvelle voie s'offre alors à cette Shiki qui n'a jamais été seule et qui doit se réapproprier son corps.
Héritière de la famille Shiki, Ryogi a été élevée comme un homme afin de pouvoir satisfaire les exigences de la famille. Cette éducation a entraîné le développement de deux personnalités, dont une, masculine, particulièrement agressive et violente mais également amicale et affectueuse. Cet équilibre fragile se rompt après un accident par lequel la personnalité masculine décède. Une nouvelle voie s'offre alors à cette Shiki qui n'a jamais été seule et qui doit se réapproprier son corps.
KOKUTO Mikiya : Ancien camarade de classe de Shiki, Mikaya Kokuto est sûrement la personne qui la connait et l'apprécie le plus. D'un naturel doux et prévenant, Kokuto est convaincu qu'elle ne peut pas être une meurtrière et fini par être autant fasciné par elle que par les meurtres qu'elle craint d'avoir commis. En tant que simple étudiant Kokuto n'a aucune prédisposition pour le combat, la magie et autres phénomènes paranormaux. Mais c'est peut-être grâce à cette normalité qu'il peut justement donner un coup de main à Aoko pour la recherche d'information.
AOZAKI Touko : A la fois et gaie et réfléchie, Touko est une magicienne de talent qui est spécialisée dans l'animation de poupées. On ne connait pas grand chose sur son passé ni même sur les raisons la poussant à s'intéresser aux phénomènes se produisant dans la ville. Fumant une cigarette après l'autre, la patronne de Shiki et Kokuto a une grande tendresse pour ces derniers, n'hésitant pas à les manipuler légèrement pour leur propre bien. Elle a même pris Azaka, la jeune sœur de Mikiya, sous son aile en tant que disciple.
Avant toute chose, mettez-vous dans l'ambiance et cliquez sur la petite flèche. Oui même si vous écoutiez du Goldman ou du Taku Iwasaki. Promis vous ne le regretterez pas ; cela ne vous généra pas dans votre lecture, bien au contraire.
L'oeuvre des origines
Garden of Sinners est une des premières œuvres écrites de Nasu Kinoko et Takeuchi Takashi, les papas des univers de la licence Type Moon, aussi appelé Nasuverse. C'est à eux que l'on doit par exemple Tsukihime et Fate / Stay Night.
On retrouve donc dans cette histoire toutes les bases du Nasuverse avec les magiciens, l'Origine, la Contre Force, la nature de l'âme, etc. On peut y voir beaucoup de ressemblances avec les autres œuvres de Type-Moon : tout d'abord, le nom même de Shiki Ryogi et sa capacité de voir les lignes de morts sont les mêmes que ceux de Shiki Tohno de Tsukihime.
D'ailleurs en parlant en Tohno, je me suis amusée à le comparer à Kokuto... (Tohno est à gauche, Kokuto à droite)
De la même façon, Azaka Kokuto dans ses jeunes années et Tohsaka Rin ont un air de famille, je pense qu'on est ici plus sur du clin d’œil que du véritable fétichisme des petites filles à couettes.
Le scénario
Dévoilé au cours de 7 films, le scénario de Garden of Sinners s'articule autour d'enquêtes paranormales mais surtout autour des personnages - et en particulier Shiki, dont l'histoire est dévoilée au fil des films. Pour être plus concrète et vous montrer une part de l'ambiance, voici les résumés des trois premiers films :
Vous pouvez donc constater que les épisodes sont un peu dans le désordre, la chronologie s'étendant de 1995 à 1999. Ce n'est pas une raison pour penser que les films seront incompréhensibles, les seuls épisodes hors de la ligne du temps étant le 2 et le 4 dans leur qualité de flashbacks.
Ce choix de narration permet de démêler tout doucement la pelote et évite d'avoir trop d'informations d'un seul coup. L'histoire est alors expliquée sans pour autant en retirer le mystère comme aurait pu le faire une narration linéaire.
Que les anxieux soient donc rassurés, nous sommes ici plus proche d'un Baccano que d'un Lain.
En contrepartie, le premier épisode peut être un peu déroutant car, si on ressent bien le mystère presque oppressant qui fait partie de l'atmosphère de la série, les personnages ne sont pas vraiment évoqués et ils ne semblent pas avoir de profondeur.
Cependant, deux éléments scénaristiques permettent de ne pas laisser la série. Tout d'abord son absence de manichéisme, les seuls véritables antagonistes étant la douleur et la solitude des hommes.
Le deuxième élément est la pédagogie dont fait preuve Garden Of Sinners. En effet, la série prend toujours la peine de nous expliquer la situation en détail, souvent par la voix de Touko ou des antagonistes eux-mêmes. On lui est reconnaissant d'avoir les choses expliquées noir sur blanc et de ne pas faire de mystère superflu qui pourraient lui faire perdre une partie de l'auditoire.
Ensuite, on suit aussi la série parce qu'elle est fantastiquement belle, mais ça, c'est le sujet du paragraphe suivant.
Extrait :
L'oeuvre des origines
Garden of Sinners est une des premières œuvres écrites de Nasu Kinoko et Takeuchi Takashi, les papas des univers de la licence Type Moon, aussi appelé Nasuverse. C'est à eux que l'on doit par exemple Tsukihime et Fate / Stay Night.
On retrouve donc dans cette histoire toutes les bases du Nasuverse avec les magiciens, l'Origine, la Contre Force, la nature de l'âme, etc. On peut y voir beaucoup de ressemblances avec les autres œuvres de Type-Moon : tout d'abord, le nom même de Shiki Ryogi et sa capacité de voir les lignes de morts sont les mêmes que ceux de Shiki Tohno de Tsukihime.
D'ailleurs en parlant en Tohno, je me suis amusée à le comparer à Kokuto... (Tohno est à gauche, Kokuto à droite)
De la même façon, Azaka Kokuto dans ses jeunes années et Tohsaka Rin ont un air de famille, je pense qu'on est ici plus sur du clin d’œil que du véritable fétichisme des petites filles à couettes.
Le scénario
Dévoilé au cours de 7 films, le scénario de Garden of Sinners s'articule autour d'enquêtes paranormales mais surtout autour des personnages - et en particulier Shiki, dont l'histoire est dévoilée au fil des films. Pour être plus concrète et vous montrer une part de l'ambiance, voici les résumés des trois premiers films :
- Garden of Sinners, Thanatos : Dans un quartier sur le point d'être détruit, plusieurs adolescentes sont retrouvées mortes après s'être jetées dans le vide. Cependant, Touko a du mal à croire à des suicides, les jeunes victimes ne semblaient pas vouloir mettre fin à leur jour. De plus, un détail la préoccupe : pourquoi se donner la mort de façon si spectaculaire sans laisser de lettre d'adieu ? Pour confirmer cette hypothèse, Shiki visite le quartier en ruine où toutes ces morts ont eu lieu et distingue plusieurs silhouettes flottant au dessus des bâtiments.
- Garden of Siners, Enquête Criminelle 1.0 : Le film se déroule 2 ans avant Thanatos. Il évoque la rencontre entre deux lycéens que tout oppose, Ryogi Shiki et Mikiya. Alors que la jeune femme semble le fuir et ne pas vouloir lui parler, Kokuto est d'autant plus attiré par cette dernière et se rapproche d'elle par de petites attentions: un parapluie pour la protéger des intempéries, des discussions vaines sur son kimono, une sortie en ville... En parallèle, la ville commence à être terrifiée par un tueur fou qui sévit la nuit et les soupçons de Kokuto finissent par élimination par se porter sur son amie.
- Garden of Sinners, Persistante douleur : Le film se déroule 3 mois après Thanatos et se concentre sur Asagami Fujino, une jeune fille qui se fait violenter au tout début du film dans un bar abandonné. En errant dans les rue, elle tombe sur Kokuto qui s'inquiète de son état de santé et l'héberge pour une nuit, au bout de laquelle elle disparaît. Au même moment, un rapport parvient à Touko au sujet d'un meurtrier particulièrement monstrueux qui œuvrerait en ville, aussi demande-t-elle à Shiki de s'occuper de ce cas. Cette dernière se met en quête de l'assassin sans vraiment chercher d'informations au sujet du coupable, persuadée qu'elle le reconnaîtra dès qu'elle le croisera.
Vous pouvez donc constater que les épisodes sont un peu dans le désordre, la chronologie s'étendant de 1995 à 1999. Ce n'est pas une raison pour penser que les films seront incompréhensibles, les seuls épisodes hors de la ligne du temps étant le 2 et le 4 dans leur qualité de flashbacks.
Ce choix de narration permet de démêler tout doucement la pelote et évite d'avoir trop d'informations d'un seul coup. L'histoire est alors expliquée sans pour autant en retirer le mystère comme aurait pu le faire une narration linéaire.
Que les anxieux soient donc rassurés, nous sommes ici plus proche d'un Baccano que d'un Lain.
En contrepartie, le premier épisode peut être un peu déroutant car, si on ressent bien le mystère presque oppressant qui fait partie de l'atmosphère de la série, les personnages ne sont pas vraiment évoqués et ils ne semblent pas avoir de profondeur.
Cependant, deux éléments scénaristiques permettent de ne pas laisser la série. Tout d'abord son absence de manichéisme, les seuls véritables antagonistes étant la douleur et la solitude des hommes.
Le deuxième élément est la pédagogie dont fait preuve Garden Of Sinners. En effet, la série prend toujours la peine de nous expliquer la situation en détail, souvent par la voix de Touko ou des antagonistes eux-mêmes. On lui est reconnaissant d'avoir les choses expliquées noir sur blanc et de ne pas faire de mystère superflu qui pourraient lui faire perdre une partie de l'auditoire.
Ensuite, on suit aussi la série parce qu'elle est fantastiquement belle, mais ça, c'est le sujet du paragraphe suivant.