Deux choses avaient une importance capitale dans la vie d'Hiroki Fujisawa.
La première était l'immense tour située sur l'île d'Edo, ex archipel d'Hokkaiko rebaptisée ainsi après sa conquête par l'Union suite à la seconde guerre mondiale.
Peu de personnes savent quelle est la véritable nature de cette construction semblant soutenir les cieux, et plus rares encore sont les initiés connaissant sa fonction.
Fasciné par l'édifice quasi divin, Hiroki et son meilleur ami, Takuya, eurent alors le projet fou de construire leur propre avion, leurs propres ailes afin de voler aux confins de la tour et voir de quoi il s'agissait.
La seconde motivation de l'adolescent, à part sa témérité, était une douce jeune fille du nom de Sayuri, qui accompagnait les deux camarades dans leur aventure et observait d'un air émerveillé le petit appareil volant se créer.
Cependant, ces jours de soleil ne pouvant durer éternellement, Sayuri disparut ou plus précisément partit un jour, on ne sait pas pourquoi; et le projet fut peu à peu laissé à l'abandon, pour laisser place à une aventure beaucoup plus lugubre : la vie d'adulte et la routine, les souvenirs qui brûlent, la solitude qui dévore, le chagrin d'être passé à côté de quelque chose de très important ...
Cela fait maintenant 3 ans qu'Hiroki n'a plus de nouvelles et fait semblant de vivre, quand il reçoit une lettre qui n'avait pas pu être envoyée. Une lettre de Sayuri, expliquant le pourquoi de son départ et sa maladie...
La première était l'immense tour située sur l'île d'Edo, ex archipel d'Hokkaiko rebaptisée ainsi après sa conquête par l'Union suite à la seconde guerre mondiale.
Peu de personnes savent quelle est la véritable nature de cette construction semblant soutenir les cieux, et plus rares encore sont les initiés connaissant sa fonction.
Fasciné par l'édifice quasi divin, Hiroki et son meilleur ami, Takuya, eurent alors le projet fou de construire leur propre avion, leurs propres ailes afin de voler aux confins de la tour et voir de quoi il s'agissait.
La seconde motivation de l'adolescent, à part sa témérité, était une douce jeune fille du nom de Sayuri, qui accompagnait les deux camarades dans leur aventure et observait d'un air émerveillé le petit appareil volant se créer.
Cependant, ces jours de soleil ne pouvant durer éternellement, Sayuri disparut ou plus précisément partit un jour, on ne sait pas pourquoi; et le projet fut peu à peu laissé à l'abandon, pour laisser place à une aventure beaucoup plus lugubre : la vie d'adulte et la routine, les souvenirs qui brûlent, la solitude qui dévore, le chagrin d'être passé à côté de quelque chose de très important ...
Cela fait maintenant 3 ans qu'Hiroki n'a plus de nouvelles et fait semblant de vivre, quand il reçoit une lettre qui n'avait pas pu être envoyée. Une lettre de Sayuri, expliquant le pourquoi de son départ et sa maladie...
Huroki Fujisawa : Jeune homme plein de rêves et d'espoirs, Hiroki construit en secret une machine volante avec Takuya et donne tous son temps, toute son énergie, et toutes ses économies pour venir à bout de ce projet.
Et même s'il ne sait pas vraiment s'expliquer ce qui le pousse à investir autant pour atteindre son but, il continue. Mais derrière cette détermination, il reste quelqu'un qui a besoin des autres, besoin d'être soutenu pour accomplir ses rêves. Ainsi, de la même façon qu'il ne se voit pas finir l'avion sans Takuya, il sait qu'il ne peut pas vivre et être sans Sayuri.
Et même s'il ne sait pas vraiment s'expliquer ce qui le pousse à investir autant pour atteindre son but, il continue. Mais derrière cette détermination, il reste quelqu'un qui a besoin des autres, besoin d'être soutenu pour accomplir ses rêves. Ainsi, de la même façon qu'il ne se voit pas finir l'avion sans Takuya, il sait qu'il ne peut pas vivre et être sans Sayuri.
Takuya Shirakawa : Meilleur ami de Hiroki, Takuya est un garçon plus renfermé, qui ne dévoile pas ses sentiments et qui semble avoir du mal à accorder sa confiance. Également plus sérieux et déterminé que son camarade, il est relativement distant avec Sayuri et a du mal à accepter que Hiroki autorise la jeune fille à suivre le projet et à s'immiscer ainsi dans une affaire qui ne la concerne pas.
Surtout que l'avion n'a que deux places...
Et si au départ il participe innocemment à la construction de cet appareil, la temps va peu à peu instrumentaliser ce rêve d'enfant et donner un tout autre objectif à cet avion que celui d'une simple excursion au-delà des nuages.
Surtout que l'avion n'a que deux places...
Et si au départ il participe innocemment à la construction de cet appareil, la temps va peu à peu instrumentaliser ce rêve d'enfant et donner un tout autre objectif à cet avion que celui d'une simple excursion au-delà des nuages.
Sayuri Sawatari : C'est par hasard que Sayuri se trouva embarquée dans un projet qui la dépasse : elle prenait le train au début des vacances d'été avec Hiroki pour rentrer chez elle, lorsque ce dernier lui dévoila leur plan et lui proposa de les accompagner toucher les nuages.
Lorsqu'elle accepta, elle ne se doutait pas qu'elle allait nouer une relation aussi profonde avec Hiroki et vivre des jours aussi innocents et heureux en compagnie des deux garçons.
Cependant, alors que l'été touchait à sa fin, les rêves étranges, ou plutôt les visions qu'elle avait au sujet de la tour de l'Union, étaient de plus en plus nombreuses et, non contentes de la troubler, l'inquiétaient au plus au point, surtout en tant que petite-fille de l'architecte de la tour...
Lorsqu'elle accepta, elle ne se doutait pas qu'elle allait nouer une relation aussi profonde avec Hiroki et vivre des jours aussi innocents et heureux en compagnie des deux garçons.
Cependant, alors que l'été touchait à sa fin, les rêves étranges, ou plutôt les visions qu'elle avait au sujet de la tour de l'Union, étaient de plus en plus nombreuses et, non contentes de la troubler, l'inquiétaient au plus au point, surtout en tant que petite-fille de l'architecte de la tour...
Prédécesseur de Byosouku 5 centimeters – avec lequel je risque de faire plusieurs comparaisons – Beyond the Clouds est, plus qu'un anime, une œuvre qui ne peut pas laisser indifférent.
Visuel
Commençons par le meilleur, ce qui fait de ce film une création aussi attachante : elle nous en met plein la vue, en particulier au niveau des décors. En effet ces derniers ont une douceur, une luminescence, une vérité qui touche énormément. On en sent quasiment le vent qui traverse les plaines en les transformant en mer d'émeraudes, le froid mordant des hangars ou l'odeur huileuse des cuisines de banlieues.
Beau à en risquer de trouver les décors des autres séries bien ternes.
Cependant, si les paysages sont de véritables peintures, les personnages sont eux beaucoup moins soignés, au point qu'ils semblent par moment bâclés, brouillons, non sans rappeler vaguement les graphismes d'un certain Saikano. Le personnage reflétant le plus ce phénomène est Sayuri qui lors de ses premières apparitions a des allures d'esquisse.
Bien sûr, on se fait vite à ces effets de style et on finit par même s'y attacher, mais on regrettera quand même que les personnages n'aient pas bénéficié du soin amoureux porté aux décors.
Personnages
Shinkai réussit en seulement 1h30 à créer des personnages touchants et sincères qui, en plus d'être profondément humains, prennent des directions différentes et évoluent beaucoup dans le film, souvent d'ailleurs dans le sens que l'on redoute.
Si les émotions paraissent aussi vraies, je pense que cela est surtout du aux seiyuus et en particulier à ceux de Hiroki et Sayuri : leur façon de soupirer leurs regrets et surtout de murmurer le nom de l'être qu'ils cherchent désespérément émeut, parce nous n'aurions sûrement pas réagit autrement dans la même situation.
Superbe analyse et interprétation donc, que l'on retrouve de façon encore plus marquante dans Byousokou 5 centimeters.
Scénario
On attaque le point délicat du film , car si l'histoire se divise en 2 parties, ces dernières sont bien différentes.
Sans prendre le risque de les détailler et de donc de spoiler allègrement, je précise juste que, si la première partie est d'une simplicité touchante, la deuxième commence en nous déstabilisant complètement, en mettant en place un contexte politico-militaire qui aurait pu avoir du potentiel mais qui, faute de temps et d'explications, nous embrouille presque pour rien.
Presque, car il permet quand même le verrouillage de la dimension tragique du film, mais comme on n'en comprend pas vraiment l'enjeu, on finit par se moquer de l'issue des conflits, pourvu que les héros puissent vivre heureux.
À ce titre, le film peut avoir quelques longueurs et le message sous-tendu se perd malheureusement dans ce brouillard opaque de batailles superflues.
Musiques
Si l'OST de Byosouku 5 centimeters a le piano pour instrument principal, Beyond the Clouds est représenté par le violon, choix qui n'est pas anodin puisque Sayuri, puis par la suite Hiroki, jouent de cet instrument.
Et comme pour son grand frère, la musique joue ici un rôle prépondérant, en donnant le ton, en guidant nos sentiments pour soutenir ces personnages hésitants.
L'univers musical est si riche et si puissant qu'il se substitue parfois à l'image et vaut toutes les explications du monde.
Visuel
Commençons par le meilleur, ce qui fait de ce film une création aussi attachante : elle nous en met plein la vue, en particulier au niveau des décors. En effet ces derniers ont une douceur, une luminescence, une vérité qui touche énormément. On en sent quasiment le vent qui traverse les plaines en les transformant en mer d'émeraudes, le froid mordant des hangars ou l'odeur huileuse des cuisines de banlieues.
Beau à en risquer de trouver les décors des autres séries bien ternes.
Cependant, si les paysages sont de véritables peintures, les personnages sont eux beaucoup moins soignés, au point qu'ils semblent par moment bâclés, brouillons, non sans rappeler vaguement les graphismes d'un certain Saikano. Le personnage reflétant le plus ce phénomène est Sayuri qui lors de ses premières apparitions a des allures d'esquisse.
Bien sûr, on se fait vite à ces effets de style et on finit par même s'y attacher, mais on regrettera quand même que les personnages n'aient pas bénéficié du soin amoureux porté aux décors.
Personnages
Shinkai réussit en seulement 1h30 à créer des personnages touchants et sincères qui, en plus d'être profondément humains, prennent des directions différentes et évoluent beaucoup dans le film, souvent d'ailleurs dans le sens que l'on redoute.
Si les émotions paraissent aussi vraies, je pense que cela est surtout du aux seiyuus et en particulier à ceux de Hiroki et Sayuri : leur façon de soupirer leurs regrets et surtout de murmurer le nom de l'être qu'ils cherchent désespérément émeut, parce nous n'aurions sûrement pas réagit autrement dans la même situation.
Superbe analyse et interprétation donc, que l'on retrouve de façon encore plus marquante dans Byousokou 5 centimeters.
Scénario
On attaque le point délicat du film , car si l'histoire se divise en 2 parties, ces dernières sont bien différentes.
Sans prendre le risque de les détailler et de donc de spoiler allègrement, je précise juste que, si la première partie est d'une simplicité touchante, la deuxième commence en nous déstabilisant complètement, en mettant en place un contexte politico-militaire qui aurait pu avoir du potentiel mais qui, faute de temps et d'explications, nous embrouille presque pour rien.
Presque, car il permet quand même le verrouillage de la dimension tragique du film, mais comme on n'en comprend pas vraiment l'enjeu, on finit par se moquer de l'issue des conflits, pourvu que les héros puissent vivre heureux.
À ce titre, le film peut avoir quelques longueurs et le message sous-tendu se perd malheureusement dans ce brouillard opaque de batailles superflues.
Musiques
Si l'OST de Byosouku 5 centimeters a le piano pour instrument principal, Beyond the Clouds est représenté par le violon, choix qui n'est pas anodin puisque Sayuri, puis par la suite Hiroki, jouent de cet instrument.
Et comme pour son grand frère, la musique joue ici un rôle prépondérant, en donnant le ton, en guidant nos sentiments pour soutenir ces personnages hésitants.
L'univers musical est si riche et si puissant qu'il se substitue parfois à l'image et vaut toutes les explications du monde.
Douceur et poésie, voilà ce que nous offre Beyond the Clouds grâce à ses graphismes superbes, ses envolées musicales vibrantes et sa sensibilité touchante.
Dommage donc que cette pureté se perde dans un scénario alambiqué et des personnages au design un peu trop épuré.
Mais cela n'enlève rien au charme de cette caresse visuelle. Et si vous avez aimé Beyond the Clouds, vous ne pourrez qu'être amoureux de Byosouku 5 centimeters qui gomme toutes ces aspérités pour n'en garder que le meilleur.
Dommage donc que cette pureté se perde dans un scénario alambiqué et des personnages au design un peu trop épuré.
Mais cela n'enlève rien au charme de cette caresse visuelle. Et si vous avez aimé Beyond the Clouds, vous ne pourrez qu'être amoureux de Byosouku 5 centimeters qui gomme toutes ces aspérités pour n'en garder que le meilleur.
27.09.2015 à 08h57