S'ouvrant dans un opening ayant des allures de cérémonies religieuses, Shigetsutan Tsukihime (littéralement La Princesse de la Lune Blanche) est une série qui, si elle ne sort pas complètement des les sentiers battus par son côté vampiresque, garde une bonne volonté de se différencier.
Graphismes
Crée par les studios Type-Mon et adapté d'un doujinchi game à l'instar de Fate Stay Night, Shigetsutan Tsukihime dispose d'une réalisation soignée mais pas pour autant marquée de la griffe audacieuse de sa petite soeur. Dommage quand on voit que les chara-design in-game (autrement dis le style de dessins dans les jeux) sont identiques et que les personnages perdent une partie de leur charisme – en particulier les demoiselles. Cependant, si on ne fait pas le gros difficile puriste et exigeant, les graphismes restent de bonne facture, un chouilla banals mais corrects, on accroche sans soucis au sourire malicieux d'Arcueil. Bon point également pour les décors, qui, bien que un peu vide et répétitif, dégagent une émotion, douceur le jour, animosité la nuit, notamment grâce à des contrastes et jeu de lumière convainquant.
Musique
Sans transition, passons à ce qui donne la principale force à la série : son ambiance musicale qui avance à pas feutrés, pressentant le danger sans pour autant en discerner les contours.
C'est une vrai réussite, jouant beaucoup sur le violon pour accentuer la mélancolie ou l'inquiétude amenée par une situation, c'est presque un personnage à part entière qui nous fait miroiter avec effroi la suite des événements.
Scénario
Comme vous pouvez vous en douter, Tsukihime n'est pas une série qui nous balance toutes les informations de bon gré mais nous distille les clés à contrecoeur, en nous laissant trouver les pièces manquantes par nos propres théories plus ou moins fumeuses.
L'histoire se déroulant entièrement du point de vue de Shiki, on observe avec frustration les événements le balloter sans que ce dernier ne réagisse violemment comme on ne le voudrait, ne cherchant à élucider ses propres mystères que lorsque cela est vraiment nécessaire, que lorsqu'il comprend qu'il ne peut se sauver et sauver Arcueil qu'en retrouvant toutes les pièces de son passé. Mais loin d'être lourde, cette façon de faire progresser le scénario nous plonge complètement dans l'univers, et ne se contente pas d'investigations et de mystères étouffés, donnant une part à l'action puisque la meilleur façon d'en finir avec un vampire hostile est pas rarement de prendre le thé avec lui. Et si le rythme se perd un peu dans les épisodes centraux, ce n'est que pour repartir de plus bel vers la fin – fin qui pourrait d'ailleurs en surprendre plus d'un.
Personnages
Porté principalement par le duo Shiki-Arcueil, l'histoire laisse le beau rôle aux personnages féminins : entre Arcueil qui a un rôle pilier lors des premiers épisodes en faisant vraiment bouger les choses quand son partenaire n'ose pas (tendance qui s'inverse un peu vers la fin), Akiha qui doit peu à peu se dévoiler afin de tenter de sauver ceux qu'elle aime et Ciel qui se pose autant de questions que nous nous en posons à son sujet, les évolutions et profils sont variées et donnent plaisir à voir.
Graphismes
Crée par les studios Type-Mon et adapté d'un doujinchi game à l'instar de Fate Stay Night, Shigetsutan Tsukihime dispose d'une réalisation soignée mais pas pour autant marquée de la griffe audacieuse de sa petite soeur. Dommage quand on voit que les chara-design in-game (autrement dis le style de dessins dans les jeux) sont identiques et que les personnages perdent une partie de leur charisme – en particulier les demoiselles. Cependant, si on ne fait pas le gros difficile puriste et exigeant, les graphismes restent de bonne facture, un chouilla banals mais corrects, on accroche sans soucis au sourire malicieux d'Arcueil. Bon point également pour les décors, qui, bien que un peu vide et répétitif, dégagent une émotion, douceur le jour, animosité la nuit, notamment grâce à des contrastes et jeu de lumière convainquant.
Musique
Sans transition, passons à ce qui donne la principale force à la série : son ambiance musicale qui avance à pas feutrés, pressentant le danger sans pour autant en discerner les contours.
C'est une vrai réussite, jouant beaucoup sur le violon pour accentuer la mélancolie ou l'inquiétude amenée par une situation, c'est presque un personnage à part entière qui nous fait miroiter avec effroi la suite des événements.
Scénario
Comme vous pouvez vous en douter, Tsukihime n'est pas une série qui nous balance toutes les informations de bon gré mais nous distille les clés à contrecoeur, en nous laissant trouver les pièces manquantes par nos propres théories plus ou moins fumeuses.
L'histoire se déroulant entièrement du point de vue de Shiki, on observe avec frustration les événements le balloter sans que ce dernier ne réagisse violemment comme on ne le voudrait, ne cherchant à élucider ses propres mystères que lorsque cela est vraiment nécessaire, que lorsqu'il comprend qu'il ne peut se sauver et sauver Arcueil qu'en retrouvant toutes les pièces de son passé. Mais loin d'être lourde, cette façon de faire progresser le scénario nous plonge complètement dans l'univers, et ne se contente pas d'investigations et de mystères étouffés, donnant une part à l'action puisque la meilleur façon d'en finir avec un vampire hostile est pas rarement de prendre le thé avec lui. Et si le rythme se perd un peu dans les épisodes centraux, ce n'est que pour repartir de plus bel vers la fin – fin qui pourrait d'ailleurs en surprendre plus d'un.
Personnages
Porté principalement par le duo Shiki-Arcueil, l'histoire laisse le beau rôle aux personnages féminins : entre Arcueil qui a un rôle pilier lors des premiers épisodes en faisant vraiment bouger les choses quand son partenaire n'ose pas (tendance qui s'inverse un peu vers la fin), Akiha qui doit peu à peu se dévoiler afin de tenter de sauver ceux qu'elle aime et Ciel qui se pose autant de questions que nous nous en posons à son sujet, les évolutions et profils sont variées et donnent plaisir à voir.
Grâce à un scénario progressif qui avance avec douceur et violence, des graphismes simples mais efficace, couplé à une musique ensorcelante, Shigetsutan Tsukihime convainc de la capacité de Type-Moon à à créer un univers, une ambiance tout à fait propre qui oscille entre tragédie feutrée et mystère oppressant.
Notez cependant que si vous avez aimé l'anime, se procurer le manga chez Ki-oon est indispensable. C'est grâce à lui que vous trouverez une grande majorité des clés qu'ils vous manquent pour comprendre les personnages et l'histoire. En plus, les dessins sont d'un niveau largement supérieurs et Shiki y a sacrément plus la classe.
Notez cependant que si vous avez aimé l'anime, se procurer le manga chez Ki-oon est indispensable. C'est grâce à lui que vous trouverez une grande majorité des clés qu'ils vous manquent pour comprendre les personnages et l'histoire. En plus, les dessins sont d'un niveau largement supérieurs et Shiki y a sacrément plus la classe.
