La fille des enfers

La fille des enfers
Il est une légende urbaine qui raconte qu'un site, le Jigoku Tsushin, permet de prendre sa revanche sur quelqu'un. En effet, il est accessible à minuit, et en tappant le nom de la personne haïe, Enma Ai, la fille de l'enfer, remet entre nos mains une poupée vaudou qui permet de traîner notre ennemi en enfer si on enlève la ficelle autour de son cou. Seulement, à partir du moment où l'on tire sur la ficelle, on se lie à un pacte avec Ai, et l'on sait que l'on sera dirigé en enfer au moment où l'on mourra.

Enma Ai : Ai est la fille de l'enfer, la "jigoku shôjo", celle qui traîne les gens en enfer. Ai a l'apparence d'une fillette de 10 ans mais est en fait bien plus âgée. C'est une jeune fille taciturne, jamais un sourire, encore moins de rire, toujours cette expression figée, calme et triste. Elle dirige trois autres personnes qui l'aident dans les "enquêtes" afin de savoir qui sont ses clients et les personnes à envoyer en enfer. Qui est-elle? Et pourquoi ce statut de fille de l'enfer lui a été incombé? Des questions que l'on se pose tout au long de la série, et qui trouvent réponse dans les derniers épisodes.

Wanyûdo : Il a l'apparence d'un homme de la cinquantaine assez traditionnel, c'est un peu le "tonton" du groupe. C'est lui qui, tout au long de la saison 1, se transforme en poupée vaudou. Il est très respectueux envers les autres et engage facilement la conversation, c'est ce côté qui lui donne un ton plutôt humain.

Hone-Onna : Hone est une très belle femme toujours vétue de son kimono bleu. Elle n'a pas de pouvoir "spécial", mais elle infiltre avec ses "collègues" la vie des gens afin d'en savoir plus sur la personne à venger et la légitimité de sa vengeance.

Ichimoku Ren : Ren possède un oeil assez spécial, puisque grâce à celui-ci il peut voir ce qu'il veut (parfait pour un peu d'espionage...). Je trouve que son caractère ressemble assez à celui de Hone, puisqu'il est plutôt rassurant par ses propos, mais quand c'est l'heure du cauchemar de la victime avant la descente aux enfers, il se transforme en un véritable démon sadique (comme tous ses collègues d'ailleurs).

Hajime : Journaliste à temps plein, Hajime est intrigué par la légende de la "jigoku shôjo", surtout depuis qu'il a assisté à des scènes étranges. Quand il découvre que sa fille a des visions, il se met alors à la trace de Ai, emmenant sa fille partout avec lui.

Tsugumi : Fille de Hajime, elle a des visions sur Ai peu après que son père ait décidé de se mêler à l'histoire du jigoku tsushin. Elle vit seule avec son père et souffre de la mort de sa mère, surtout que Hajime n'est que très peu présent à cause de son travail, ce qui ne les empêche pas d'être tous les deux très proches. On note cependant qu'elle a une drôle d'habitude et n'appelle son père que par son prénom.

Jigoku shôjo a le mérite, en plus d'avoir un thème original, d'être assez innovateur dans la manière dont se déroulent les épisodes. En effet, à l'instar de certains mangas comme Lamu (urusei yatsura), les épisodes ressemblent plus à des "sketchs" et racontent des histoires sans aucun lien, le seul point commun étant la vengeance d'une personne faisant appel au jigoku tsushin. Au début, on regarde donc l'anime pour le plaisir des petites histoires, même si l'inégalité au niveau du scénario se fait parfois ressentir.
Mais bien vite, on a envie que l'histoire s'approfondisse, se posant de multiples questions sur Ai et ses acolytes, jusqu'à l'apparition de Hajime et Tsugumi, qui au fur et à mesure des épisodes, se rapprochent de la vérite. Enfin, se "rapprocher" est un bien grand mot, puisque la vérité n'est que partiellement dévoilée dans les deux derniers épisodes. Ces deux personnages sont un grand plus pour l'anime, puisqu'ils rompent la monotonie des épisodes en suivant les personnages de l'enfer. Outre le plaisir scénaristique, les plaisirs visuels et auditifs sont de mise dans Jigoku Shôjo. En effet, le design est très spécial, simple, mais très agréable aussi. Il y a un grand jeu de couleur, ce qui donne généralement des paysages somptueux (le coucher de soleil près du lac où Ai rencontre parfois ses "clients", quand celle-ci emmène les victimes en enfer... des plans récurrents de l'anime), et l'animation, sans être non plus parfaite ou géniale, est franchement bonne.
Niveau musical, Yasuharu Takanashi nous offre des thèmes qui sont très présents et importants dans l'anime, qui créent l'atmosphère glauque, ou mélancolique. L'inégalité est aussi présente, même si en général c'est largement mieux que moins bien.
Au final, Jigoku Shôjo est un anime accrocheur, soigné, travaillé, original, qui en ravira plus d'un.
Ca a été un de mes coups de coeur 2006, j'ai totalement accroché pour le concept, l'univers, les personnages, etc. Seulement, il ne faut pas s'attendre à avoir des réponses précises, déjà au niveau des personnages c'est assez flou, et même si le point de la présence de Ai en enfer est plus ou moins éclairci à la fin de la saison 1, il faut impérativement voir la saison 2.
, le 13.06.2011

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Titre original Jigoku Shôjo
1ère parution
Genre(s) Historique
Épisode(s) 26
Auteur(s)
Statut Licencié par Kaze
Site officiel www.jigokushoujo.com
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