Après la surprise totale du projet, les spéculations à chaque nouvelles images et les rumeurs à propos du scénario et des protagonistes, la suite du jeu Final Fantasy VII sous forme de long-métrage vit enfin le jour le 14 septembre 2005 au Japon pour n’arriver que le 7 juin de l'année suivante sur nos terres. Cependant, on se serait peut-être bien passée de la version française ... Enfin ne commençons pas par les points négatifs.
Tout d’abord la première chose que l’on remarque à propos du film est sa sublime qualité graphique, ne se limitant pas aux personnages. Elle touche aussi les décors, les vêtements (les personnages ayant changé de tenue pour des nouvelles leur vont à ravir), les actions ainsi que des petits détails comme les accessoires ou les cheveux des protagonistes (faites attention à Kadaj par exemple pour ce point).
Plus que de servir le scénario, le graphisme est presque une part entière de ce dernier car même si on n’y comprend strictement rien, on pourrait dans l’absolu regarder le film juste pour le plaisir des yeux.
Tout cela nous amène à aborder le point épineux du scénario. Il fut assez controversée par les fans, mais dans un sens, comment ne l’aurait-il pas été après le nombre faramineux de jeux vendus ?
Le reproche ayant le plus été fait est la légèreté de l’histoire, et il est légitime. En effet, Final Fantasy VII Advent Children est beaucoup plus centré sur l’action que sur le fond lui-même , laissant heureusement souffler le visionneur avec des dialogues entre les protagonistes qui se révèlent la plupart du temps cruciaux.
Mais pouvait-on vraiment espérer une petite histoire tranquille avec le retranscription d’un jeu vidéo dans le héros est taciturne mais très bon guerrier ? Si on ne veut pas répondre non, il faut avouer que c’était difficile, surtout après l’erreur du choix d’un scénario trop étoffé dans Les Créatures de l’esprit...
Et malgré ces défauts, on est attendri de retrouver ces personnages dans leur univers, continuant leur vies comme si de rien n’était pour certain, ramassant les miettes de leur passé brisé pour d’autres...
La deuxième catégorie est d’ailleurs un peu plus mise en avant, car sur les sept protagonistes de l’équipe finale, uniquement Cloud, Tifa et Vincent ont un rôle déterminant, chose que l’on peut regretter.
Maintenant, abordons le point qui fait toujours mal : le doublage ! Les seiyuus, soit le doublage japonais, font une nouvelle fois un travail fabuleux, ayant trouvé des voix qui correspondent parfaitement aux personnages et leur état d’esprit, bref encore une fois, cette VO est une merveille Par contre les doublages français ... c’est pratiquement un massacre, sauf quelques exceptions ... Tifa semble avoir 10 ans, Cloud au contraire 35, Barret semble fumer 12 paquets de cigarettes par jour, enfin bref, je pense que cela suffit à vous montrer la qualité générale. Cependant, Kadaj sauve les meubles car c’est le seul dont la voix n’essaye pas de copier lamentablement l’intonation japonaise et cela met en avant son côté excentrique, donc personnellement, c’est celle que je trouve la plus réussie ^^ (la moins raté me diront certain ...).
La qualité auditive n’est pas totalement gâchée pour autant car Uematsu est là, avec ses musiques enchanteresses, oniriques, et des reprises de thèmes récurrents du jeu vidéo, qui nous imprègnent une nouvelle fois de l’univers du film à merveille. Encore une perle au rang de ses OST. Donc, un conseil, regardez le film en Vostfr pour en profiter pleinement.
Tout d’abord la première chose que l’on remarque à propos du film est sa sublime qualité graphique, ne se limitant pas aux personnages. Elle touche aussi les décors, les vêtements (les personnages ayant changé de tenue pour des nouvelles leur vont à ravir), les actions ainsi que des petits détails comme les accessoires ou les cheveux des protagonistes (faites attention à Kadaj par exemple pour ce point).
Plus que de servir le scénario, le graphisme est presque une part entière de ce dernier car même si on n’y comprend strictement rien, on pourrait dans l’absolu regarder le film juste pour le plaisir des yeux.
Tout cela nous amène à aborder le point épineux du scénario. Il fut assez controversée par les fans, mais dans un sens, comment ne l’aurait-il pas été après le nombre faramineux de jeux vendus ?
Le reproche ayant le plus été fait est la légèreté de l’histoire, et il est légitime. En effet, Final Fantasy VII Advent Children est beaucoup plus centré sur l’action que sur le fond lui-même , laissant heureusement souffler le visionneur avec des dialogues entre les protagonistes qui se révèlent la plupart du temps cruciaux.
Mais pouvait-on vraiment espérer une petite histoire tranquille avec le retranscription d’un jeu vidéo dans le héros est taciturne mais très bon guerrier ? Si on ne veut pas répondre non, il faut avouer que c’était difficile, surtout après l’erreur du choix d’un scénario trop étoffé dans Les Créatures de l’esprit...
Et malgré ces défauts, on est attendri de retrouver ces personnages dans leur univers, continuant leur vies comme si de rien n’était pour certain, ramassant les miettes de leur passé brisé pour d’autres...
La deuxième catégorie est d’ailleurs un peu plus mise en avant, car sur les sept protagonistes de l’équipe finale, uniquement Cloud, Tifa et Vincent ont un rôle déterminant, chose que l’on peut regretter.
Maintenant, abordons le point qui fait toujours mal : le doublage ! Les seiyuus, soit le doublage japonais, font une nouvelle fois un travail fabuleux, ayant trouvé des voix qui correspondent parfaitement aux personnages et leur état d’esprit, bref encore une fois, cette VO est une merveille Par contre les doublages français ... c’est pratiquement un massacre, sauf quelques exceptions ... Tifa semble avoir 10 ans, Cloud au contraire 35, Barret semble fumer 12 paquets de cigarettes par jour, enfin bref, je pense que cela suffit à vous montrer la qualité générale. Cependant, Kadaj sauve les meubles car c’est le seul dont la voix n’essaye pas de copier lamentablement l’intonation japonaise et cela met en avant son côté excentrique, donc personnellement, c’est celle que je trouve la plus réussie ^^ (la moins raté me diront certain ...).
La qualité auditive n’est pas totalement gâchée pour autant car Uematsu est là, avec ses musiques enchanteresses, oniriques, et des reprises de thèmes récurrents du jeu vidéo, qui nous imprègnent une nouvelle fois de l’univers du film à merveille. Encore une perle au rang de ses OST. Donc, un conseil, regardez le film en Vostfr pour en profiter pleinement.
Malgré ses quelques failles au niveau scénaristique, ce film reste une très belle suite (et fin ?) à Final Fantasy VII, avec un univers graphique et auditif sublime, à condition, bien sûr, de passer par le menu audio du DVD pour changer la langue.
