Fate Stay Night Unlimited Blade Works

Fate Stay Night Unlimited Blade Works
Attention, cet article contient de nombreux spoils. Si vous ne voulez pas gâcher votre plaisir, regardez le film avant de le lire.

Il y a bien un ou deux ans de cela, je découvrais à peine Fate Stay Night que tous mes amis otakus me recommandaient chaudement.
Étant perçu comme l'homme des cavernes du monde de l'animation par mes semblables car ne l'ayant pas encore vu, je me suis décidé à l'époque de me mettre à la page. Après une bonne introduction à l'univers de TYPE-MOON avec Tsukihime, je me mis donc à regarder d'une traite les 24 épisodes de FST. Cette adaptation du scénario le plus populaire du visual novel m'emballa énormément. Le scénario « Unlimited Blade Works » eut droit à une adaptation cinématographique par le studio DEEN, déjà à l'origine du portage TV du jeu. Je précise que je ne joue pas au jeu et que dans cet article je ne m'intéresserai qu'au film.

Petit rappel de l'histoire : FSN se déroule dans la petite ville de Fuyuki. La 5ème guerre du Saint Graal éclate et 7 Masters (sorciers ou simples lycéens) vont s'affronter pour conquérir le Saint Graal qui est supposé exaucer le souhait le plus cher du gagnant. Alléchant, non ? Dans leur quête, ils sont aidés par un « servant », un héros venant d'une époque X (par exemple, Saber est la représentation héroïque du Roi Arthur) et se retrouvent obligés de s'entretuer pour obtenir ce trésor.


Là où il avait fallu 5/6 épisodes pour mettre le pitch de départ en place pour la série, Unlimited Blade Works ne mettra pas plus de 2 minutes pour le faire, format film oblige. Ne s'adressant clairement pas aux néophytes, seuls ceux ayant au moins vu les premiers épisodes de la série, lu le premier tome du manga ou joué au jeu s'y retrouveront.
Est-ce un défaut ? Loin de là, tant qu'à faire un portage sur grand écran et à viser un public bien précis, autant ne pas perdre de temps en besogne inutile. De plus, le staff originel de la série animée reste inchangé. C'est donc rassuré que je vois Yuji Yamaguchi à la production, Takuya Sato au script et Megumi Ishihara à l'animation et au chara-design. Fate Stay Night : Unlimited Blade Works, sorti en 2010, s'adresse clairement aux fans de la série. Les autres peuvent passer leur chemin (à moins qu'ils ne regardent la série) !

Les différences


Ce scénario va se concentrer sur Archer et Rin. Et c'est tant mieux, parce que la série animée ne nous informait pas de l'identité du servant aux cheveux blancs.
Le rythme est mené tambours battants et les vraies différences avec la série se font sentir lorsque Caster (une servant) s'avère être la véritable menace de l'école (passage où Shinji tente de cumuler le plus de Mana possible en tuant ses camarades).
Rider se fait buter en moins de deux par celle-ci…

L'autre différence, c'est que Caster, grâce à sa dague Rule Breaker qu'elle plante dans Saber, rompt le contrat de cette dernière avec Shirô. Notre héros se retrouve donc sans servant, et Archer choisit ce moment de détresse pour lâcher Rin et rejoindre le camp de l'ennemi, en se faisant lui aussi blessé par Rule Breaker. Saber sera détenue dans une pose très fan-service pour l'occasion…
Et là, on embarque pour quelque chose de radicalement différent par rapport à l'anime.

Pendant la bataille [SPOILS]


Pour tenter de renverser Caster, Shirô et Rin s'enfuient et songent à proposer une alliance à Illiya, qui se fera assassiner sous leurs yeux par le nouveau servant de Shinji (qui est donc de retour), Gilgamesh. Celui se débarrassera sans mal de Berserker… Shirô et Rin interviennent, Shinji se la pète grave avec son nouveau servant, mais l'affrontement n'a pas lieu grâce à Rin.


Lancer finit par aider nos compagnons d'infortune selon la volonté de son master tandis que Archer vainc seul Caster et son master. Son véritable but nous est révélé…
Archer gagne en profondeur et sa relation avec Shirô nous paraît enfin plus claire. Nous découvrons donc, non sans surpris,e qu'Archer est l'incarnation des idéaux de Shirô, son futur possible. Las de son statut de servant qui ne correspond pas à l'idée qu'il se fait d'un héros, il a espéré se faire invoquer lors d'une guerre du Saint Graal afin de se vaincre lui-même, permettant ainsi un paradoxe temporel qui conduirait à l'effacement de son existence. Restez attentifs, mon cerveau a fait une surchauffe là.

Quant à Shirô, il devient ici beaucoup moins useless et plus actif. Fini le Shirô choqué de voir sa Saber, faible femme, blessée au combat ! Prêt à tout pour prouver à son « futur possible » qu'il avait fait le bon choix en devenant un héros, il en vient à développer une grande capacité au combat. Ses compétences de matérialisation s'améliorent et ses affrontements sont juste jouissifs, comme la plupart de ceux du film d'ailleurs. En fait, Shirô s'améliore tout simplement en copiant Archer celui qu'il est censé devenir…


Ce dernier enlève Rin, ce qui contraint Shirô à le poursuivre, puis à le vaincre… Là le méchant Gilgamesh intervient une dernière fois, le combat final est proche ! Pour l'invocation du Saint Graal, Shinji est transformé en une espèce de chair humaine géante et dégueulasse, fusionné avec le cœur du master de Berserker… L'occasion pour Saber, (enfin libérée de sa position fan-service) de vaincre Assassin, pour Emiya d'en finir avec Gilgamesh et pour Rin, d'être sauvée encore une fois par Archer (qui était bien vivant)… Entre temps, Shinji avait tenté de faire des trucs dégueulasses à Rin pendant qu'elle était attachée. C'est à ce moment-là que Kirei Kotomine se révèle être un méchant, ordonne à Lancer de se suicider suite au refus de son ordre, pour se faire ensuite buter par ce dernier…
Saber est ici plus en retrait, même si ses apparitions restent épiques (le cul en pompe et enchaînée notamment, hummm…). L'humour n'est pas trop au rendez-vous (pas le temps, on sent que c'est le rush) et les combats s'enchaînent à une vitesse ahurissante. Ce n'est pas un mal, ils sont splendidement animés et particulièrement gores par moment, mention spéciale à l'arrachage de cœur de Gilgamesh.

La bande-son est sympathique même si je n'ai rien relevé de bien extraordinaire. Au final, Unlimited Blade Works s'avère être d'un point de vue scénaristique beaucoup plus plaisant à suivre que la série. Tout d'abord parce que nous en apprenons plus sur Archer, mais aussi parce que le côté niais est perdu.
J'y reviens encore une fois, mais le film est un vrai petit bijou d'animation (le Real marble de Shiro... <3). Les combats sont d'une beauté bien supérieure à celle de la série, les effets de lumière sont juste à pleurer ! Gros coup de cœur pour les attaques spéciales de Gilgamesh (en 3D) et Archer. Ce long métrage est techniquement parlant une pure merveille.


Unlimited Blade Works est une perle en termes d'animation qui ne s'adresse pas aux néophytes. Ultra violent et survitaminé dans sa narration qui est une succession de combats fantastiques, UBW est un véritable Graal pour les puristes de FSN et TYPE-MOON ! A voir absolument !
, le 24.06.2014

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Titre original Gekijôban Fate
Sortie
Genre(s) Drame, Fantastique & Mythe
Auteur(s)
Éditeur Kazé
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