Scénario
On est ici entre de bonnes mains, puisque c'est Michiko Yokote (Bleach, Naruto, Saint-Seiya : chapitre Hadès – Le sanctuaire) qui est aux commandes. L'histoire se déroule de façon cohérente, et les révélations sur les différents personnages sont judicieusement réparties dans la série. De même, les secrets et les mystères entourant cette recherche effrénée du Shinrabanshô sont levés de façon habile, jusqu'au dernier épisode. Même si la fin de la série laisse en suspens quelques questions importantes, pour permettre une saison 2 peut-être...
Un des intérêts de cette série réside dans la coexistence de deux mondes, celui de Nabari et celui du commun des mortels, et dans les règles qui régissent celui de Nabari. En principe, les lois de Nabari interdisent d'impliquer des personnes qui ne font pas partie de leur monde, pas plus que le monde de Nabari ne doit intervenir dans le monde ordinaire. Seulement, entre le principe et la réalité, il y a parfois des exceptions, et parfois aussi des conflits : pourquoi, par exemple, quand on a la possibilité de sauver quelqu'un du monde ordinaire dont la vie est en danger, devrait-on regarder sans rien faire ?
On apprécie la découverte du monde de Nabari, ses villages cachés et leurs techniques particulières, ainsi que les jeux de pouvoirs qui existent entre clans ninjas. On est d'ailleurs ici souvent proches du monde de Naruto, d'autant plus quand la recherche du pouvoir du Shinrabanshô ressemble à la convoitise de la puissance du kyubi par l'Akatsuki, et que la disparition brutale du clan Shimizu peut faire écho à la disparition du clan Uchiwa !
C'est un bon point pour cet anime, car cette complexité des relations sociales dans le mode des ninjas lui donne plus de profondeur. Et les inconditionnels de Naruto auront plaisir à comparer les deux animes.
Enfin, même si l'histoire est sérieuse, elle est régulièrement ponctuée de touches d'humour à tendance Yaoi, parfois presque « too much ». Le personnage de Miharu est en effet à l'origine de plusieurs situations amusantes, dues à sa capacité à se jouer habilement des émotions des autres.
Personnages
Si le personnage central de l'histoire est bien Miharu, la relation ambiguë qui va unir Miharu et Yoite va apporter une deuxième dynamique à la série. C'est d'ailleurs le personnage de Yoite qui va le plus évoluer dans l'anime, et devenir presque aussi important pour le spectateur que Miharu.
Miharu a une personnalité intéressante, parce qu'il ne se laisse déstabiliser par rien, et semble impassible devant toute situation de danger, qu'il aborde avec une certaine nonchalance. Alors qu'intérieurement, il est aussi quelqu'un qui n'a pas d'estime de soi, et souhaite aider ceux qui souffrent profondément.
Les personnages sont tous l'objet de révélations au cours de la série, et cela est toujours fait au bon moment, sans que les histoires personnelles se ressemblent. De plus les sentiments de chacun évoluent également. Et cette variété dans la mosaïque des personnages est vraiment une grande force de l'anime. Car les séries où les personnages ont tous de la consistance sont rares ! Petit bémol : si tous les personnages principaux évoluent au cours de la série, Thobari Kumohira est quand-même celui qui évolue le moins, et qui déçoit du coup un peu le spectateur par sa rigidité d'esprit. Entre le début et la fin de la série, il reste enfermé dans des pensées et des souvenirs que nous avons du mal à comprendre. Il aurait pourant un beau rôle à tenir dans l'anime. Et on touche ici le problème de l'adaptation du manga en anime : dans le manga de Yuhki Kamatani (8 volumes pour l’instant), Thobari Kumohira a vraiment le rôle et le comportement d'un leader de Banten, ce qui n'est plus le cas dans l'anime.
Dessins
On peut être surpris, ou charmé, au début par les dessins aux tons pastels ou par le chara design, mais même si l'on n'accroche pas, on passe facilement dessus, tant le scénario est intéressant et les scènes de combats magistrales.
Il faut dire que c'est Kunihisa Sugishima qui est à la réalisation (Yu-Gi-Oh !, Speed Grapher et storyboarder chez Goro Taniguchi notamment sur Code Geass). Donc vraiment rien à redire sur les scènes de combats, ou sur les manifestations du pouvoir du Shinrabanshô, et rien à redire sur l'animation.
Musiques
C'est Michiru Oshima qui était au clavier pour cet anime. C'est à lui que l'on doit les ost de Fullmetal Alchemist et du Chevalier d'Eon. Les ost de Nabari no Ou nous font souvent penser à l'ambiance musicale des films de Miyazaki, ce qui est un bon point.
L'opening est vraiment très bon, un son rock est proche de ce que fait le groupe Asian Kung Fu
Generation. Les endings sont des ballades, mais d'un style on ne peut plus classique.
Opening Theme : "Crawl" de VeltPunch
Ending Theme : "Hikari" d’Elisa
Ending2 Theme : "Aru ga Mama" de Anamu & Maki
On est ici entre de bonnes mains, puisque c'est Michiko Yokote (Bleach, Naruto, Saint-Seiya : chapitre Hadès – Le sanctuaire) qui est aux commandes. L'histoire se déroule de façon cohérente, et les révélations sur les différents personnages sont judicieusement réparties dans la série. De même, les secrets et les mystères entourant cette recherche effrénée du Shinrabanshô sont levés de façon habile, jusqu'au dernier épisode. Même si la fin de la série laisse en suspens quelques questions importantes, pour permettre une saison 2 peut-être...
Un des intérêts de cette série réside dans la coexistence de deux mondes, celui de Nabari et celui du commun des mortels, et dans les règles qui régissent celui de Nabari. En principe, les lois de Nabari interdisent d'impliquer des personnes qui ne font pas partie de leur monde, pas plus que le monde de Nabari ne doit intervenir dans le monde ordinaire. Seulement, entre le principe et la réalité, il y a parfois des exceptions, et parfois aussi des conflits : pourquoi, par exemple, quand on a la possibilité de sauver quelqu'un du monde ordinaire dont la vie est en danger, devrait-on regarder sans rien faire ?
On apprécie la découverte du monde de Nabari, ses villages cachés et leurs techniques particulières, ainsi que les jeux de pouvoirs qui existent entre clans ninjas. On est d'ailleurs ici souvent proches du monde de Naruto, d'autant plus quand la recherche du pouvoir du Shinrabanshô ressemble à la convoitise de la puissance du kyubi par l'Akatsuki, et que la disparition brutale du clan Shimizu peut faire écho à la disparition du clan Uchiwa !
C'est un bon point pour cet anime, car cette complexité des relations sociales dans le mode des ninjas lui donne plus de profondeur. Et les inconditionnels de Naruto auront plaisir à comparer les deux animes.
Enfin, même si l'histoire est sérieuse, elle est régulièrement ponctuée de touches d'humour à tendance Yaoi, parfois presque « too much ». Le personnage de Miharu est en effet à l'origine de plusieurs situations amusantes, dues à sa capacité à se jouer habilement des émotions des autres.
Personnages
Si le personnage central de l'histoire est bien Miharu, la relation ambiguë qui va unir Miharu et Yoite va apporter une deuxième dynamique à la série. C'est d'ailleurs le personnage de Yoite qui va le plus évoluer dans l'anime, et devenir presque aussi important pour le spectateur que Miharu.
Les personnages sont tous l'objet de révélations au cours de la série, et cela est toujours fait au bon moment, sans que les histoires personnelles se ressemblent. De plus les sentiments de chacun évoluent également. Et cette variété dans la mosaïque des personnages est vraiment une grande force de l'anime. Car les séries où les personnages ont tous de la consistance sont rares ! Petit bémol : si tous les personnages principaux évoluent au cours de la série, Thobari Kumohira est quand-même celui qui évolue le moins, et qui déçoit du coup un peu le spectateur par sa rigidité d'esprit. Entre le début et la fin de la série, il reste enfermé dans des pensées et des souvenirs que nous avons du mal à comprendre. Il aurait pourant un beau rôle à tenir dans l'anime. Et on touche ici le problème de l'adaptation du manga en anime : dans le manga de Yuhki Kamatani (8 volumes pour l’instant), Thobari Kumohira a vraiment le rôle et le comportement d'un leader de Banten, ce qui n'est plus le cas dans l'anime.
Dessins
On peut être surpris, ou charmé, au début par les dessins aux tons pastels ou par le chara design, mais même si l'on n'accroche pas, on passe facilement dessus, tant le scénario est intéressant et les scènes de combats magistrales.
Il faut dire que c'est Kunihisa Sugishima qui est à la réalisation (Yu-Gi-Oh !, Speed Grapher et storyboarder chez Goro Taniguchi notamment sur Code Geass). Donc vraiment rien à redire sur les scènes de combats, ou sur les manifestations du pouvoir du Shinrabanshô, et rien à redire sur l'animation.
Musiques
C'est Michiru Oshima qui était au clavier pour cet anime. C'est à lui que l'on doit les ost de Fullmetal Alchemist et du Chevalier d'Eon. Les ost de Nabari no Ou nous font souvent penser à l'ambiance musicale des films de Miyazaki, ce qui est un bon point.
L'opening est vraiment très bon, un son rock est proche de ce que fait le groupe Asian Kung Fu
Generation. Les endings sont des ballades, mais d'un style on ne peut plus classique.
Opening Theme : "Crawl" de VeltPunch
Ending Theme : "Hikari" d’Elisa
Ending2 Theme : "Aru ga Mama" de Anamu & Maki
Si vous aimez les histoires de ninjas, qui plus est quand il y a des querelles entre villages, que ces village sont cachés, que chaque clan possède une technique ultime voire interdite, et que la possession d'une technique secrète est en jeu, alors vous aimerez Nabari no Ou !
Les personnages une une réelle densité, et vont tous évoluer au fil des épisodes.
Les scènes de combats sont spectaculaires, et l'ambiance musicale bien assortie.
Avec cet anime, vous êtes en terrain sûr, car il est issu des studios J.C. Staff, ceux qui ont produit Fate Stay Night et Shakugan no Shana.
De plus, il y a beaucoup de points communs scénaristiques avec la série du renard à neuf queues, détail qui a son importance pour les fans de rasengan et de sharingan ^^.
Les personnages une une réelle densité, et vont tous évoluer au fil des épisodes.
Les scènes de combats sont spectaculaires, et l'ambiance musicale bien assortie.
Avec cet anime, vous êtes en terrain sûr, car il est issu des studios J.C. Staff, ceux qui ont produit Fate Stay Night et Shakugan no Shana.
De plus, il y a beaucoup de points communs scénaristiques avec la série du renard à neuf queues, détail qui a son importance pour les fans de rasengan et de sharingan ^^.
Quelques termes techniques que l'on retrouve dans l'anime :
Hijutsu : technique secrète.
Ki : Energie vitale.
Kinjutsu : technique interdite.
Nindō : la voie spirituelle que s'engage à vivre individuellement le ninja (en référence au Bûdô, voie spirituelle suivie par le pratiquant de techniques de combat traditionnelles).
Ninjutsu : technique se focalisant sur tout ce qui touche a l’espionnage, la discrétion, le camouflage.
Shinobi : une autre façon de nommer les ninjas.
Shinrabanshō : 森羅万象, Shinrabanshō "Tout est dans la nature", hijutsu scellé dans le corps de Miharu.
Hijutsu : technique secrète.
Ki : Energie vitale.
Kinjutsu : technique interdite.
Nindō : la voie spirituelle que s'engage à vivre individuellement le ninja (en référence au Bûdô, voie spirituelle suivie par le pratiquant de techniques de combat traditionnelles).
Ninjutsu : technique se focalisant sur tout ce qui touche a l’espionnage, la discrétion, le camouflage.
Shinobi : une autre façon de nommer les ninjas.
Shinrabanshō : 森羅万象, Shinrabanshō "Tout est dans la nature", hijutsu scellé dans le corps de Miharu.
